Men of Wrath

Depuis plusieurs générations, la mort et les assassinats se transmettent dans les gènes des fils de la famille Rath. Ira le héros, si on peut l’appeler comme cela, est d’ailleurs un sacré phénomène. Tueur à gage, il ne fait pas de distinction entre homme, femme ni même bébé. Son fils Ruben s’est laissé embarquer dans une salle histoire et se voit mettre un contrat sur sa tête. C’est d’ailleurs à Ira qu’incombe la mission de l’éliminer.

Ce one-shot est constitué de 5 épisodes, dont le scénario a été réalisé par Jason Aaron. Pour ceux qui connaîtraient les séries « Scalped » et « southern Bastard », c’est lui. Personnellement je ne connaissais pas mais je ne suis pas non plus un inconditionnel des comics. Néanmoins, l’histoire est intéressante, il y a des rebondissements. Elle n’est ni trop courte, ni trop longue. Si le récit n’est pas un incontournable de 2015, il se lit bien et sans temps mort. Si le personnage du fils à moins de profondeur que celui du père, on se prend tout de même d’affection pour lui et ses galères.
 

 
En découvrant la couverture, j’ai cru qu’il s’agissait d’un one-shot dessiné par Franck Miller de par le style assez spécial qui fait sa marque de fabrique. Et bien non, ce n’est pas lui, loupé, mais un certain Ron Garney qui s’est inspiré beaucoup de son style, notamment pour les couvertures et certaines de ses planches. Encore un coup de marketing me direz-vous.
 

 
Ce dessinateur laisse une grande place aux traits rugueux pour donner de la dynamique et une ambiance empreinte d’agressivité. Néanmoins, on a parfois l’impression que Ron Garney se cherche dans son style au début de l’histoire. Cela s’arrange au fur et à mesure de l’avancée dans la lecture où il s’affirme plus avec des traits plus noirs qui correspondent à l’atmosphère générale du comics.
 

 
En plus de ce one-shot, Urban Comics nous gratifie d’un cahier graphique reprenant des croquis, des esquisses, des recherches graphiques et des couvertures pour les différents numéros (épisodes) US.